Olivier de Benoist victime d'un "grave burn-out" : "Je suis tombé sur scène, ça a été une alerte"

"J'ai fait un burn-out grave, en 2012", a confié Olivier de Benoist à Jordan Deluxe, dans "L'instant Deluxe", en 2020. Soumis à des cadences très exigeantes, difficile de rester serein et en forme, sans être en proie au doute et à la fatigue. "Avec la pression et la tournée, je n'ai pas tenu. Et donc maintenant, en permanence, à chaque fois que je joue, j'ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête. J'avais envie d'autre chose, avec tous les sketchs que j'avais. Je jouais 5 fois par semaine, j'étais en tournée en même temps...", a déclaré l'humoriste.

"Dès que la pression était trop importante, je retombais"

Un moment en particulier aurait pu l'avertir. Avec le recul, Olivier de Benoist l'identifie comme un événement qui aurait dû lui mettre la puce à l'oreille : "Je suis tombé sur scène. Au bout de quarante-cinq minutes. Je suis à Bruxelles, au Cirque Royal. Et tout d'un coup je suis tombé, je fais un malaise vagal. À partir de là, ça a été une alerte. C'était horrible." Ce n'est en effet que le début pour l'artiste, qui se retrouve plus tard à nouveau dans cette position délicate. "Quelques mois plus trad, j'étais toujours sujet à ces malaises, j'étais au "Plus grand cabaret du monde", avec Patrick Sébastien", s'est souvenu Olivier de Benoist. Et d'ajouter : "Juste avant les douze coups de minuit, il me demande 'Olivier qu'est-ce que tu souhaites aux spectateurs pour la nouvelle année ?' Je dis 'la santé parce qu'il n'y a rien de plus important' et je tombe. Heureusement, ce n'était pas en direct. Mais dès que la pression était trop importante, je retombais."

D'autant plus que toute cette pression, cette excitation qui peut survenir dans le milieu du showbusiness, retombe très rapidement, parfois de façon violente, et peut laisser place à un certain vague à l'âme : "Les humoristes, on n'est pas dépressifs, mais on est mélancoliques. On a mille personnes qui se marrent qui vous applaudissent qui sont debout, à 21h et après, comme le disait Eddy Mitchell, on se tape la jardinière de légumes au Mercure de Bar-le-Duc à 23h devant BFM ou devant "L'Instant Deluxe". Il faut gérer ça."

"On fait quand même un sport de haut niveau sur scène"

Pour l'aider à faire ce grand écart sereinement, Olivier de Benoist a une solution "Je crois que la meilleure gestion, ce n'est pas la drogue, ce sont les enfants. Ça vous ramène tout de suite au quotidien." Avec son épouse, Caroline Menand, ils ont ainsi quatre enfants : Maëlle, Raphaël, Roman et Swann. Pas de quoi effrayer l'humoriste, qui a lui même grandi dans une fratrie de 7 garçons, dans la famille de Benoist de Gentissart, l'une des familles contemporaines de la noblesse belge.

"Pour notre dernière fille, c'était une petite et heureuse surprise. Quand j'ai appris que j'allais être encore père, ça a été une sensation extraordinaire. Comme si la paternité vous rajeunissait, une vraie cure de Jouvence. On est obligés de se replonger dans les couches, la crèche, l'école… Certes, on n'a pas la même énergie à 40 ans qu'à 30, on est moins patient, mais au moins on sait comment ça marche. Les trois grands étaient aussi très heureux d'accueillir leur petite sœur", avait notamment expliqué l'humoriste au site Magicmaman.

L'artiste tente également de garder une bonne hygiène de vie. Il a ainsi concédé auprès de Jordan Deluxe ainsi perdu 5 kilos. "On fait quand même un sport de haut niveau sur scène. On fait une heure et demi seul (...) il faut quand même y aller, quand vous avez 3-4 dates de tournée par semaine, plus tout le reste, il faut être bon."

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