Faut-il écrire "maline" ou "maligne" ? La règle d'orthographe à connaître pour ne pas se tromper !

Truffée de pièges et de subtilités, la langue française nous donne souvent du fil à retordre, en voici un nouvel exemple. "Elle est très maline, mais pas plus maligne qu'elle !" Comment écrit-on "maline" (à moins que ce ne soit "maligne") ? Dans les textes, nous voyons souvent cette expression orthographiée de deux manières différentes, ce qui peut faire hésiter même les plus calés d'entre nous. Afin de comprendre la règle de grammaire et ne plus faire l'erreur à l'écrit, il est utile de remonter à l'origine du mot. Selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), le mot "maligne" vient du latin "malignus", qui signifie tout simplement "méchant" et "qui se plaît à faire le mal". Comme l'indique Le Figaro Langue française, le "malin" désigne alors le diable, dans la religion chrétienne en particulier, à partir du XVIème siècle. Plus tard, Boileau utilise ce mot comme pour désigner quelque chose ou quelqu'un "qui a de la finesse, de la ruse, de l’habileté". Contraire de "bénigne" aujourd'hui, le terme "maligne" prend alors un G lorsque l'on parle d'une "affection ou tumeur maligne", c'est-à-dire une maladie grave. Mais dans les conversations plus classiques, quelle est la bonne orthographe ?

Certains auteurs, tels que Zola ou Verlaine, écrivaient plutôt l'adjectif sans le G. Comme si chaque individu pouvait choisir sa graphie préférée. D'après le Trésor de la langue française, cette manière de l'écrire est également considérée comme un usage "vulgaire" et "patois". (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite