Pansexualité, graysexualité… ces orientations sexuelles méconnues
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Les aromantiques
Une personne aromantique ne ressent pas ou peu d’attirance sentimentale pour autrui. Cela ne veut pas dire qu’elle ne s’attache à personne ou qu’elle ne ressent rien. L’aromantisme ne s’apparente pas à une absence d’émotion. L’aromantique n’a tout simplement pas le besoin instinctif d’établir des liens de nature romantique.
Si il peut avoir besoin d’autant de soutien affectif que les autres, ces besoins peuvent être satisfaits d’une façon platonique. Un aromantique peut apprécier une relation intense et loyale avec une autre personne, mais cela reste généralement une amitié étroite. Toutefois, il peut également nouer des relations romantiques. (Getty) - 2/11
Les asexuels
Une personne asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle pour autrui. L’asexuel peut développer une attirance pour une personne sur un plan esthétique ou sentimental, vouloir faire preuve de tendresse envers elle, sans pour autant ressentir de désir. Il ne s’agit pas là d’abstinence, l’asexualité étant innée et non souhaitée.
Un asexuel peut tout autant avoir une relation avec une personne sexuelle qu’avec un(e) autre asexuel(le). Leur relation sera basée sur la communication, l’intimité, l’affection et la confiance. Mais certains asexuels choisissent d’avoir des relations sexuelles. (Getty) - 3/11
Les queerplatoniques
Une personne queerplatonique n’est pas romantique. Mais la profondeur de ses sentiments va au-delà de ce que la plupart des gens considèrent comme de l’amitié. Pour un queerplatonique, l’engagement dans une relation est similaire à celui d’une histoire amoureuse. Mais aux yeux de la société, ce type de relation peut s’apparenter à de l’amitié. Les queerplatoniques peuvent aussi manifester leur amour par des preuves d’affection physiques ou en s’engageant par le mariage, voire en ayant des enfants. (Getty)
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Les graysexuels
Une personne graysexuelle, ou gray-A, se situe entre l’asexualité et la sexualité. Habituellement, elle n’éprouve pas d’attirance sexuelle, hormis dans de rares circonstances. Il peut également s’agir d’une personne ressentant du désir, mais à la libido trop faible pour envisager de passer à l’acte. Bien souvent, les gray-A choisissent de s’identifier comme asexuels, cela étant plus facile à expliquer. (Getty)
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Les demisexuels
Une personne est dite demisexuelle si elle ne peut ressentir de l’attirance sexuelle qu’après avoir tissé un lien émotionnel fort avec l’autre. En général, le demisexuel n’est attiré sexuellement par personne. Mais si le lien l’unissant à une autre personne est intense, qu’il s’agisse d’amitié ou d’amour, il peut alors désirer son partenaire. Cette absence d’attirance n’est pas un choix, mais une réelle orientation. Le terme est parfois utilisé, à tort, comme un synonyme de gray-A. Ce dernier englobe toutes les orientations entre la sexualité et l’asexualité, dont la demisexualité. (Getty)
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Les demiromantiques
Un demiromantique fait partie de la catégorie des graysexuels. Il ne peut ressentir d’attirance sentimentale envers autrui, à moins d’avoir déjà tissé une relation émotionnellement intime très forte avec cette personne. Le partenaire de longue date a ainsi le monopole de ses attentions romantiques. (Getty)
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Les lithromantiques
Une personne lithromantique peut ressentir des sentiments amoureux et une attirance romantique pour autrui. Si en théorie, elle aspire à une relation, dans la pratique, elle ne souhaite pas que cet attachement soit réciproque et se satisfait à imaginer la relation parfaite. Ce désir de romance à sens unique peut pousser le lithromantique à ne plus rien ressentir pour l’être aimé une fois en couple avec lui. (Getty)
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Les pansexuels
Une personne pansexuelle peut développer une attirance sexuelle pour tout le monde, quelque soit le genre. Elle peut tomber amoureuse d’une personne hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle, transsexuelle, voire intersexuelle. Les pansexuels se différencient des bisexuels par le fait qu’ils n’accordent pas d’importance au sexe biologique et au genre de leur partenaire. (Getty)
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Les panromantiques
A l’image des pansexuels, les panromantiques peuvent développer des sentiments pour tout le monde, indépendamment de son sexe ou de son genre. En revanche, comme les asexuels, une personne panromantique ne ressentira par d’attirance sexuelle pour son/sa partenaire, mais un désir affectueux et intime. Pour un(e) panromantique, la personnalité de l’individu prime sur son sexe ou son genre. (Getty)
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Les skoliosexuels
Une personne skoliosexuelle n’est pas naturellement attirée par les personnes dites « binaires », c’est-à-dire se sentant en accord avec son genre de naissance. Au contraire, elle s’attachera aux personnes transidentitaires, celles qui ne sont pas nées avec des organes génitaux correspondant au genre auquel elles se sentent appartenir. Elle va ainsi développer des sentiments ainsi qu’une attirance sexuelle pour une femme se sentant homme, un homme se sentant femme ou une personne transgenre. (Getty)
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Les polysexuels
Une personne polysexuelle pourra être attirée par plusieurs formes de sexualité, mais pas toutes. Une forme de pansexualité à la carte. Contrairement aux pansexuels qui sont attirés par tous les genres, le polysexuel ne pourra développer de sentiments ou de désir que pour certaines sexualités, par exemple les femmes et les hommes déguisés en femme, mais pas les transsexuels. (Getty)
Lorsqu’en 2015, Miley Cyrus révélait être pansexuelle, suivie de près par la chanteuse Christine & The Queens, Héloïse Letissier, de nombreuses personnes à travers le monde découvraient que les différentes orientations ne se limitaient pas à l’hétéro-, l’homo- et la bisexualité. Depuis de nombreux termes se sont ajoutés, élargissant le spectre des relations sentimentales. Mais derrière ces termes pointus, se cachent des orientations sexuelles encore méconnues. Pour tout comprendre, Yahoo vous propose un petit tour d’horizon des différents types de relations.