Papillomavirus : les collégiens pourront être vaccinés dès le mois d’octobre

Le papillomavirus humain entraîne, en général des affections cutanées et muqueuses inoffensives que les défenses immunitaires de l’organisme combattent en un délai de 6 mois à 1 an après la première exposition. Mais ce n’est pas toujours le cas. Le papillomavirus humain peut également revêtir une certaine gravité, notamment lorsque l’infection devient chronique car elle peut évoluer vers un cancer du col de l’utérus.

Chaque année, le papillomavirus humain est à l’origine de plus de 30 000 lésions précancéreuses du col de l’utérus et d’environ 6 000 cas de cancers. Ces infections à HPV ont un coût important pour la société : 500 millions d’euros par an. Or, peu de jeunes sont actuellement vaccinés. On compte 37 % de jeunes filles et seulement 10 % de jeunes garçons. Pourtant, ces derniers peuvent également être touchés par la maladie : 31 % des hommes étant atteints d’une variante du papillomavirus et 21 % sont porteurs d’un papillomavirus oncogène. Pourtant, comme l’a dit Aurélien Rousseau à nos confrères de Brut : « Il y a des pays qui ont réussi à éradiquer ces maladies ». En France, le gouvernement souhaite qu’en 2030, 80 % des adolescents soient vaccinés contre le papillomavirus humain. Ce chiffre est en deçà de l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière a fixé comme objectif une couverture mondiale de 90 %.

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