Paracétamol : les précautions à prendre avec ce médicament antalgique

Comme les antalgiques non-opioïdes et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), le paracétamol correspond au palier 1 de la classification de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le paracétamol, qu’on appelle aussi acétaminophène, est un antalgique et un antipyrétique indiqué dans le traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

Cette molécule est le principe actif de nombreux médicaments (Doliprane et Dafalgan par exemple) mais on retrouve aussi le paracétamol associé à d’autres molécules dans certains médicaments, notamment contre le rhume. On peut l’obtenir sans ordonnance en pharmacie et on le trouve sous différentes formes et dosages (comprimé, gélule, suppositoire, suspension buvable).

Couramment prescrit et utilisé par tous les français, du nourrisson à la personne âgée, le paracétamol n’est pourtant pas exempt de contre-indications. Il est important de les connaître afin de ne pas s’exposer à un risque grave de complications. Outre l’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients du médicament, la principale contre-indication à l’utilisation du paracétamol est la maladie grave du foie, par exemple l'insuffisance hépatocellulaire sévère. Il existe également un risque de toxicité hépatique, même après un traitement de courte durée chez un patient sans antécédent et à dose thérapeutique. Un risque majoré chez les personnes de moins de 50 kilos et en cas de dénutrition, déshydratation, dépendance à (...)

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