Ce parfum français a été le plus vendu d’Europe avant de disparaître en quelques jours… Très rare, il cache un scandale oublié des années 90

Certains parfums ont entraîné de profondes mutations, à l’instar de N°5 de Chanel, l’un des tout premiers jus à inclure des ingrédients synthétiques, des matières non utilisées par les parfumeurs de l’époque. Autre exemple avec Jacques Guerlain qui, grâce à Shalimar, ouvre la voie à la famille des orientaux.

Dans un tout autre registre, Champagne d’Yves Saint Laurent, est une création olfactive portée par un scandale.

En 1993, la maison lance cette nouvelle fragrance destinée aux « femmes heureuses, légères et qui pétillent ». Elle reprend les codes indissociables du célèbre vin effervescent et les transpose en parfumerie. Le jus est contenu dans un flacon singulier, façonné tel un bouchon de champagne. Le verre est souligné de détails dorés à l’instar de la plaque de muselet, la capsule métallique maintenue par un fil qui coiffe le bouchon. L’effluve se pare d’une nuance or aux accents ambrés, un écho de plus au mousseux.

La nez Sophia Grojsman élabore un parfum poudré, gourmand et lumineux dans lequel se concentre une explosion de notes florales, fruitées et épicées. La pêche, la nectarine, l’abricot, le litchi, la noix de coco… Se mêlent à la rose, la violette, l’iris, le jasmin, le muguet. L’ensemble est associé à la vanille, la cannelle, l’anis, la menthe ainsi que des notes de benjoin, de patchouli, de cèdre, de musc…

Ce parfum festif crée l’effervescence. Mais aussi vite qu’une...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi