Parkinson : les hommes sont plus nombreux à en souffrir, mais les femmes en meurent davantage

Face à la maladie de Parkinson, hommes et femmes ne sont pas vraiment égaux. En effet, celle-ci a été “peu spécifiquement étudiée chez les femmes, parce qu’elle est plus présente chez les hommes”, explique l'épidémiologiste Marianne Canonico à ELLE. Celle-ci est à la tête d’une étude de l'Inserm publiée le 23 janvier dernier, qui s’intéresse aux facteurs de risques féminins de la maladie de Parkinson.

En 2019, un rapport paru dans le Journal of Parkinson’s Disease alertait déjà sur le fait que les femmes meurent plus souvent — et beaucoup plus vite — de la maladie de Parkinson que les hommes : “Le risque de développer une maladie de Parkinson est deux fois plus élevé chez les hommes, mais la mortalité est plus élevée chez les femmes et la maladie y progresse plus vite” détaille le compte-rendu. Les symptômes se manifestent également de différentes façons : “les chutes sont, ainsi, plus fréquentes chez les femmes, tandis que les hommes tendent plus souvent à saliver de manière excessive ou à voir leur marche interrompue par un blocage de jambes” peut-on lire. Et, puisque les symptômes ne sont pas les mêmes et ne se manifestent pas nécessairement en même temps, les femmes seraient bien souvent diagnostiquées trop tard.

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