Partage(s) - Abandonnée à la naissance, j'ai retrouvé ma mère biologique

Marianne n’est encore qu’une enfant quand elle apprend qu’elle a été adoptée. Très vite, elle ressent le besoin de retrouver ses parents biologiques et d’avoir les réponses à ses questions. Elle nous raconte les démarches qu’elle a entreprises pour retrouver celle qui l’a mise au monde et abandonnée il y a 41 ans.

En France, chaque année, 600 enfants naissent « sous x ». Une pratique qui permet aux femmes qui le demandent d’accoucher gratuitement, sans donner leur identité, ou avec l’assurance qu’elle ne sera jamais révélée sans leur consentement et de confier son enfant à l’état.

La France est le seul pays occidental, hormis le Luxembourg, l’Italie et la République Tchèque, où la loi autorise les femmes à demander le secret de leur accouchement et de leur identité sur l’acte de naissance de l’enfant.

"L'accouchement sous X", a été instauré en France en 1941 sous le régime de Vichy. L'objectif premier était de lutter contre les avortements clandestins et d'offrir une alternative sécurisée aux femmes enceintes non mariées, souvent confrontées à la stigmatisation sociale. Le cadre légal de cette pratique est codifié dans l'article 326 du Code civil français, qui garantit à la mère le droit de garder son identité secrète et de confier l'enfant à l'aide sociale à l'enfance.

Une protection pour les mères en détresse

Lorsqu'une femme choisit d'accoucher sous X, elle est accueillie dans un hôpital dans lequel elle peut donner naissance en toute confidentialité. L'enfant est ensuite pris en charge par les services de l'État et placé en famille d'accueil ou adopté. La mère dispose tout de même d'un délai de deux mois pour revenir sur sa décision et reprendre son enfant.

Cette pratique offre une protection aux...

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