Les patients hospitalisés privés de sortie pour les JO Paris 2024 ? Une "discrimination de masse" alerte l’administration publique
Tout le monde ne pourra pas profiter des prochains événements sportifs comme il se doit. À l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, de nouvelles questions font surface. Depuis le début du parcours de la flamme olympique, dont le relai a démarré le 8 mai dernier à Marseille, les professionnels de santé s'interrogent. En effet, il semblerait que les patients d'hôpitaux psychiatriques soient privés de sortie afin de ne pas perturber le passage du fameux flambeau. C'est en tout cas ce qu'indiquait une note confidentielle du directeur général de l'Agence régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire, dévoilée par Médiacités. Pour des raisons "purement sécuritaires", les permissions de sorties et levées d'hospitalisation psychiatriques pour les patients SDRE (soin sur décision d'un représentant de l'État) ne seraient que "difficilement autorisées", apprenaient les dirigeants de certains établissements de santé mentale de Loire-Atlantique.
Si les demandes d'autorisation de sorties temporaires sont motivées par les équipes médicales, elles doivent aussi être demandées 48 heures à l'avance auprès du préfet. Lui, peut décider de s'opposer à la décision des soignants et ce, sans avoir à justifier son opposition. Concernant les autorisations de sortie définitive, le préfet ne peut, cette fois-ci, pas contredire l'avis médical. Mais il peut cependant solliciter un second avis... ce qui retarde en général la sortie des patients de 72 heures. Selon une nouvelle enquête (...)
