La Pause Simone : Beyoncé, Aya Nakamura, même combat ?

J’ai un point commun avec Beyoncé : quand on me dit que ma voix dérange, je la fais résonner encore plus fort. Story time. En 2016, l’artiste participe à la cinquantième cérémonie des awards de la Country Music Association, à Nashville, dans le sud des États-Unis. Aux côtés des Dixie Chicks, elle chante “Daddy Lessons“, un titre country (qu’elle a coécrit et coproduit, le meilleur titre de son album Lemonade selon moi), qui commence par un jouissif “yeeeehaw“ et dans lequel Beyoncé revendique ses origines texanes. Normalement, rien de bien choquant là-dedans. Sauf que… les commentaires racistes ont abondé. Je vous les résume : “Ouin-ouin-ouin, mais comment ose-t-elle s’approprier notre musique ? Beyoncé n’est pas légitime ! Elle n’a rien à faire sur la scène country ! La country, c’est notre genre musical rien qu’à nous qu’on est les meilleurs ! Ouin-ouin-ouin.“ Résultat, Beyoncé a mis fin à sa carrière. Ben oui, obligée de se rendre à l’évidence : les Blancs ont tout inventé et… on ne plaisante pas avec la culture blanche. Mouahahah. Tellement pas. Beyoncé a préféré bosser dur pendant cinq ans afin de revenir en force, le 29 mars 2024, avec 27 titres d’un fucking album de la fucking mort qui tue, Cowboy Carter. “Il est né d'une expérience que j'ai vécue il y a plusieurs années, au cours de laquelle je ne me suis pas sentie la bienvenue... et il était très clair que je ne l'étais pas, a-t-elle confié sur son compte Instagram. Mais, à cause de cette expérience, j’ai plongé en profondeur (...)

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