La Pause Simone - J'y étais : un cours de self-défense de la Djihene Academy

Je ne suis pas sportive. Je n’ai pas de force. Je ne suis pas musclée. Je n’ai pas envie de souffrir. J’ai peur.Voici les premières phrases que je prononce en arrivant dans le cabinet de Djihene Abdellilah, dans le 17ème arrondissement de Paris, vendredi dernier. Championne du monde de grappling et combattante pro d’Arts Martiaux Mixtes (MMA), elle a créé la Djihene Academy afin d’utiliser le MMA comme un outil de développement personnel et de lutte contre les violences faites aux femmes. Pour La Pause Simone, j’ai eu le privilège de tester sa méthode unique lors d’un cours particulier de self-défense dont le contenu - théorique et pratique - m’a renversée. “Il y a une responsabilité dans la manière dont on traite les aptitudes physiques des femmes dans les différents sports de combat, commence Djihene, une logique qui m’exaspère dans ces cours qui sont donnés par des gens qui ne sont pas du tout formés à ce que sont vraiment les violences faites aux femmes.“ Le point de départ de sa méthode ? On n’apprend pas aux femmes à se défendre comme on l’apprend aux hommes. “Il y a tout un tas de mythes à déconstruire. J’ai souvent entendu ‘Ça ne sert à rien d’apprendre aux nanas à se défendre, elles ne seront jamais assez fortes’. Paradoxalement, ce sont les mêmes qui leur disent ‘Le plus efficace, c’est de mettre un coup de pied dans les parties’. Mais cette façon de faire croire aux femmes qu’en frappant quelqu’un, ça va l’arrêter, ce n’est pas la bonne.“ Elle me pose alors la question (...)

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