La Pause Simone - J'y étais : un atelier drag king

Quel style d’homme aurais-je été si je n’étais pas née Chloé ? Cette question, je me la suis posée quelques fois au cours de ma vie. Et puis, j’y ai réfléchi différemment quand je me suis prise de passion - comme des centaines de milliers de personnes - pour l’émission Drag Race France. Face à Paloma, la Big Bertha, Keiona ou Mami Watta (c’était ma chouchoute), je me suis plutôt demandé : quel style de drag serais-je si je jouais, l’espace de quelques heures, avec les codes du genre “opposé“ au mien ? (Je mets “opposé“ entre guillemets car, well, tout n’est pas si binaire…) Vous commencez à me connaître, quand je me pose des questions, je me donne les moyens d’y répondre et je vous en fais profiter (parce que je suis sympa et payée pour ça). Alors, après deux-trois clics sur Instagram, je suis tombée sur la Drag School, une “école de drag“ créée l’année dernière par Jay des Adelphes. Lui et moi avons échangé par téléphone sur mon envie de découvrir cet univers et je me suis inscrite pour participer à un atelier drag king.

Samedi 21 octobre, 15 heures, j’arrive donc au Cabaret des Merveilles, lieu queer et féministe du 6ème arrondissement de Paris. Je prends place parmi une petite quinzaine de personnes. Honnêtement, j’ai le trac. L’atelier commence par un tour de table où nous partageons notre prénom, notre pronom (si envie de le préciser), où nous expliquons ce qui nous a amené ici et si nous avons déjà pratiqué. “Faire du drag seul·e dans sa salle de bains, ça compte“, précise (...)

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