Pause Simone : J'y étais : Le Jouissives Fest, premier festival français dédié au "féminin sacré"

“Respirez par l’utérus.“ Voilà une phrase qu’on n’entend pas tous les jours. Et pourtant, ces mots m’ont fait du bien. Avant de vous expliquer pourquoi, petit retour en arrière. Vendredi dernier, je prends le train en direction de la Sologne, pour me rendre sur le domaine du château de Villette où est organisé le Jouissives Fest. Quand j’ai reçu le communiqué de presse du “premier festival en France dédié au Féminin Sacré, au Plaisir et à la Sororité“, une punchline a immédiatement retenu mon attention : “Plus on est de folles, plus on jouit !“. Danse, chant, guérison par le son, discussions sur l'astrologie, le bien-être, la parentalité, la sexualité, mais aussi rituels, promenades dans la nature et cercles de femmes… Le programme des quelque 84 ateliers organisés durant le week-end m’a enthousiasmée. En effet, pour moi qui pratique régulièrement le yoga, la méditation et autres purifications de mon appart’ à la sauge, aucun de ces mots n'est apparu effrayant. Pourtant, il y en a deux qui sont plutôt mal vus aujourd’hui...

Dans le dernier rapport d’activité de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaire (MIVILUDES), le “féminin sacré“ figure parmi les sujets d’inquiétudes observés par le Pôle Sécurité, notamment aux côtés du chamanisme, du bouddhisme et… du masculinisme. Dans les deux pages qui lui sont dévouées, le féminin sacré est présenté comme “une appropriation du féminisme par les dérives sectaires“ et il est observé que “la théorie (...)

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