La Pause Simone - Peut-on être féministe et critiquer les féministes ?

Vous connaissez Rox et Rouky ? Dans ce dessin animé Disney de 1981, Rox le renardeau devient ami avec Rouky le chiot et tous deux se promettent de maintenir ce lien pour toujours. Malheureusement, une fois à l’âge adulte, Rouky devient un chien de chasse. L’une de ses missions ? Traquer les renards avec son maître. “Deux amis qui ne savent pas qu’ils ont tout pour être ennemis“, commente la bande-annonce. Difficile, dans ces circonstances, d’imaginer un avenir pour leur amitié… Depuis début septembre, je n’arrête pas de penser à ce film que j’ai regardé des dizaines de fois quand j’étais petite. En effet, au printemps 2020, j’ai sympathisé avec une femme que j’avais interviewée par téléphone dans le cadre d’une émission pour laquelle je travaillais. Une complicité s’est installée et nous avons pris l’habitude, durant le confinement, de nous envoyer de longs messages vocaux. Nous avons fait connaissance à distance et elle est la première personne que j’ai vue lorsque nous avons été autorisés à ressortir de chez nous. Ce n'était pas rien. Assez tôt dans notre relation, nous avons compris que nos idées politiques étaient différentes. Je défends un féminisme dit “intersectionnel“, elle se définit comme une “féministe universaliste“. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces deux termes, je vous invite à les googler (ou à lire cet article d’Arrêt sur images). Cependant, pour la faire courte (en ayant recours à un cliché, je le précise) : le féminisme intersectionnel serait un “féminisme (...)

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