Percer un point noir, bonne ou mauvaise idée ? L’avis d’un médecin-allergologue

Faut-il percer un point noir pour s’en débarrasser ? Ce geste, peut-il, au contraire, aggraver la situation et provoquer d’autres imperfections ? On a posé la question à Michèle Sayag, médecin-allergologue et Directrice de la stratégie médicale chez BIODERMA.

Quand on les aperçoit dans le miroir, les points noirs nous donnent des boutons. D’un geste rageur, on presse alors la peau entre ses doigts – voire ses ongles – dans l’espoir de se débarrasser de ces imperfections. Mais cette habitude permet-elle vraiment de les faire disparaître ou peut-elle, au contraire, favoriser leur apparition ? On fait le point avec Michèle Sayag, médecin-allergologue et Directrice de la stratégie médicale chez BIODERMA.

Qu’est-ce qu’un point noir ?

Le point noir, aussi appelé comédon ouvert, est une lésion rétentionnelle d’acné. Il se caractérise par une petite élevure cutanée dont la partie supérieure en tête d’épingle est noire. « Contrairement à l’idée largement répandue, cette coloration n’est pas due à l’oxydation des corps gras du sébum mais à la présence de mélanine », enseigne Michèle Sayag. Chez l’acnéique, on constate une augmentation de la production de sébum et une hyperkératinisation folliculaire - un accroissement de production de kératine au niveau du canal folliculaire. Cela provoque une obstruction du canal par lequel le sébum s’extériorise normalement à la surface de la peau : c'est la rétention de sébum. « L’orifice folliculaire est bouché, la glande sébacée produit trop de sébum qui ne peut être expulsé à la surface, précise le médecin. Il s’accumule et forme alors des lésions rétentionnelles »

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