Perfusion de fer : quelles sont les indications et comment ça se passe ?
Quand le fer vient à manquer, une supplémentation peut être envisagée. Parfois, la supplémentation orale s’avère inefficace ou inadaptée. La supplémentation en fer via des injections représente un moyen rapide de traiter des grosses carences, mais les effets secondaires peuvent être potentiellement graves.
Le fer est un élément indispensable au bon fonctionnement du corps. Il est présent dans l’alimentation sous forme de fer héminique (fer d’origine animale, en général mieux assimilé) ou non héminique (fer d’origine végétale). Il est utilisé par l’organisme ou stocké dans le foie par exemple (où il est lié à la ferritine) ou dans la rate et la moelle osseuse. Le fer est le composant de l’hème des globules rouges : il participe ainsi à la bonne oxygénation du corps. On estime d’ailleurs que la majorité du fer, soit 2 500 mg, est incorporé dans l’hémoglobine, comme le précise la Société Française de Cardiologie. Le fer est également indispensable pour la réparation de l’ADN, pour la fonction enzymatique, ou encore pour la fonction mitochondriale. Quand le fer vient à manquer, on parle d’anémie ferriprive ou par carence martiale. Le manque de fer peut avoir de nombreuses répercussions sur l’organisme. Une carence en fer peut ainsi provoquer une pâleur, des vertiges, des maux de tête, une tachycardie ou encore une fatigue importante.
Le fer étant un élément indispensable au bon fonctionnement du corps, sa carence doit être traitée afin d’éviter tout problème de santé. Il peut en effet (...)