Perquisition chez Trump: le ministre américain de la Justice assure l'avoir "personnellement" approuvé

Perquisition chez Trump: le ministre américain de la Justice assure l'avoir "personnellement" approuvé

Le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a affirmé ce jeudi qu'il avait "personnellement approuvé" la perquisition menée au domicile de l'ancien président Donald Trump en Floride lundi, condamnant des "attaques infondées" contre son ministère et le FBI.

En début de semaine, une trentaine d'agents du FBI selon le fils de Donald Trump, Eric, ont débarqué à la luxueuse résidence de l'ancien président à Mar-a-Lago, en Floride. Donald Trump se trouvait dans le New Jersey (est) à ce moment-là.

Aucune contrainte n'a été nécessaire car les agents du FBI avaient au préalable notifié le service de protection du président de leur arrivée et des perquisitions, a rapporté la chaîne NBC.

Une fois à l'intérieur, ils ont perquisitionné le domicile pendant plusieurs heures, y compris un coffre-fort selon Donald Trump. Ils ont saisi de nombreux documents en papier, a indiqué le journal en ligne Politico citant une source proche du dossier.

"Jamais rien de comparable n'est arrivé à un ancien président des Etats-Unis", a déclaré Donald Trump dans un communiqué lundi, dénonçant un coup de force "ni nécessaire ni approprié" et se disant victime d'une "persécution politique".

Des documents pris par l'ancien président

Selon Seamus Hughes, un expert pénal à l'université George Washington, les mandats dans le district de la Floride du Sud où se trouve Mar-a-Lago restent généralement sous scellés. "Chaque juridiction locale détermine ses propres règles en la matière", explique-t-il.

Eric Trump a cependant dévoilé ce lundi, sur Fox News, que la perquisition avait trait à des documents pris par l'ancien président à son départ de la Maison Blanche en janvier 2021.

En janvier dernier déjà, il avait dû remettre aux Archives nationales 15 cartons remplis de documents. Les Archives nationales conservent tous les documents officiels des présidents en exercice et anciens.

Une loi sur les documents présidentiels stipule que tous les documents officiels d'un président en exercice doivent être transmis aux Archives nationales à son départ. Mais cette loi ne prévoit pas vraiment de sanctions.

Article original publié sur BFMTV.com