Le personnage de spider-man vu par un psychanalyste

Alors, on se fait une toile ? Oui, mais seulement d'araignée, puisque c'est Spider-Man qui a été élu le plus écolo* de tous les super-héros. Il vient donc mettre au vert son inconscient.

Non seulement son mode de déplacement quotidien n'est absolument pas polluant, mais il rappelle aussi à Peter Parker que la vie ne tient qu'à un fil. Il en a fait la triste expérience très jeune, puisque ses parents sont morts alors qu'il avait 6 ans et que son oncle, Ben, qui l'a élevé avec sa tante, May, a été tué. Peter, mordu par une araignée radioactive vers 12 ans, devient alors Spider-Man, hérite de pouvoirs arachnéens comme une agilité physique exceptionnelle et une capacité scotchante d'adhérer aux parois des immeubles. Un ensemble de qualités qui lui permettent de combattre la crème du crime et qui réveillent le Psyder-Man qui sommeille en nous.

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Une histoire de fils et de fils

L'adolescence est un super-pouvoir : voilà bien ce que nous enseigne Spider-Man, qui découvre le sien à l'âge de la puberté. Comme pour tous les ados, survient chez lui une modification corporelle et, pour la première fois, à l'instar de ses congénères, il acquiert des pouvoirs jusque-là attribués aux adultes : celui d'avoir une relation sexuelle et, avec l'accroissement de la masse musculaire, celui de rivaliser avec le parent de même sexe.

Il y a aussi une remise en tension de l'œdipe. Le mal contre lequel Spider-Man se bat sans cesse est le mâle, donc le rival, donc le père. Les super-vilains sont des projections paternelles (notamment son ennemi,...

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