Peur de l'abandon, consentement, syndrome de l'imposteur : oser dire non par Tristan Lopin

"Cet été, j'étais en vacances avec mes nièces, j'en ai sept. Donc c'est même pas que je suis féministe, c'est que je n'ai pas le choix de ne pas l'être. C'est une prise d'otage le bordel."

Le comédien est revenu sur un épisode marquant de son adolescence pour le média numérique Konbini. Dans une vidéo publiée sur leur chaîne YouTube, Tristan Lopin raconte que, victime d'un viol à seulement 13 ans, il a porté la responsabilité de cette agression et n'en a pas parlé avant plusieurs années. Dans son nouveau spectacle Irréprochable, il ose parler haut et fort de cette expérience traumatique.

Pour Simone, il se souvient d'une conversation avec ses deux nièces qui lui demandent d'expliquer le consentement et comment l'exprimer. L'humoriste réalise à ce moment-là qu'il ne sait pas quoi répondre : "Je pensais en avoir fait le tour et là, d'un coup, je me suis aperçu que je ne savais absolument pas comment on disait non à quelqu'un."

Tristan Lopin confie avoir une peur de l'abandon et cette peur d'être rejeté entraîne une peur de dire non. "Je culpabilise de dire non, par peur de blesser", déclare-t-il. En plus, le comédien indique qu'il ne considère pas ses émotions aussi légitimes que celles des autres : "Combien de fois, alors que j'étais en couple et que je n'avais pas envie de faire l'amour avec mon partenaire, j'ai eu peur de lui dire non ?".

Finalement, cette simple anecdote lui a fait réaliser qu'il a beau connaître la théorie du consentement, ce n'est pas toujours facile à appliquer (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite