« Sans peur ni stress », Paul Marcon « prêt à en découdre » pour le Bocuse d’Or avec son chevreuil au thé

Depuis le début du week-end, l’effervescence a gagné le parc des expositions EuroExpo de Lyon. Durant deux jours, dimanche et lundi 27 janvier, 24 chefs du monde entier s’y affronteront pendant 5 h 30 pour tenter de décrocher le Bocuse d’Or. Un rendez-vous exceptionnel au cours duquel la France sera représentée par la brigade de Paul Marcon, jeune chef prodige qui s’inscrit dans les pas de son père, Régis Marcon, chef 3 étoiles et lauréat du titre en 1995, et de son grand frère, Jacques Marcon. Quelques jours avant l’échéance, le cuisinier a répondu aux questions de Paris Match.

À seulement 28 ans, vous allez représenter la France au Bocuse d’Or, 30 ans après la victoire de votre père. Qu’est-ce que concours et cette participation représentent pour vous ?
Pour moi, participer au Bocuse d’Or, c’est à la fois un rêve d’enfant qui devient réalité, mais aussi un objectif, en tant que cuisinier, qui se concrétise enfin. C’est aussi une immense fierté de représenter la France, de porter le drapeau et de sentir toute la profession derrière moi et mon équipe.

En 2005, vous avez assisté à la victoire de Serge Vieira, qui fait partie de vos mentors, quel souvenir gardez-vous de cette journée ?
C’est un souvenir un peu lointain, mais je n’ai pas oublié l’ambiance en tribune et l’énergie qui se dégageait du concours. Avec mes yeux d’enfants, j’avais l’impression d’être dans un stade de foot et c’est cette ferveur-là que j’ai toujours cherché à retrouver. C’est ça qui m’a poussé à fa...


Lire la suite sur ParisMatch