Peut-on faire un AVC en dormant ? Les explications d’une neurologue

C’est l'une des principales causes d'invalidité et de décès dans le monde : l’accident vasculaire cérébral (AVC). Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), chaque année, près de 15 millions de personnes dans le monde sont touchées par cette lésion cérébrale. Cette dernière est liée à une occlusion d’une artère cérébrale ou une à une hémorragie cérébrale. “L’occlusion est la cause la plus fréquente. Un caillot de sang bouge une artère, c’est-à-dire un vaisseau qui irrigue le cerveau. Le territoire irrigué ne reçoit donc plus de sang ni d’oxygène”, explique le Dr Dr Camille Heitz.

Dans un premier temps, ce territoire souffre et si le bouchon persiste, les neurones de cette zone peuvent mourir. “Dans le cas de l’hémorragie, il s’agit d’un vaisseau qui éclate dans la tête et entraîne un saignement. De la même façon, ce saignement peut entraîner la mort des neurones concernés”, ajoute la neurologue.

Il est très important de connaître les symptômes de l’AVC afin de réagir le plus rapidement possible. Une prise en charge la plus plus précoce possible est en effet cruciale. “Les signes sont brutaux et surviennent d’une seconde à l’autre sans prévenir. Il peut s'agir d’une paralysie ou d’une perte de sensation d’un bras ou d’une jambe, de difficultés à parler, d’une perte de vue d’un côté ou de vertiges importants”, détaille le Dr Heitz. En cas d’hémorragie il peut y avoir en plus des maux de tête très violents et des vomissements, voire une perte de connaissance.

“Oui cela arrive (...)

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