Peut-on faire une infection après une fausse couche ?

Avec Fabien Krief, gynécologue-obstétricien spécialiste en médecine de la reproduction.

On parle peu des fausses couches. Cette épreuve difficile, qui peut s'apparenter à un véritable deuil, est pourtant fréquente, puisqu'elle survient dans 10% à 15% des grossesses. Une femme sur 4 fera au moins une fausse couche au cours de sa vie, selon une étude récente. Les fausses couches sont plus fréquentes en début de grossesse, lors des trois premiers mois. Dans de rares cas, une infection peut survenir suite à la fausse couche. Que l'infection ait lieu avant, pendant ou après la fausse-couche, on parle d'avortement septique.

Définition : qu'est-ce qu'une fausse couche naturelle ?

« On parle communément de fausse couche naturelle lorsqu’une grossesse s’arrête précocement et spontanément avant 14 semaines d’aménorrhée », explique le gynécologue. Ce qui correspond à une fausse couche survenant avant 12 semaines de grossesse, soit environ 3 mois de grossesse. Le terme d'avortement spontané est parfois aussi employé.

« Une fausse couche tardive correspond, quant à elle, à l’expulsion spontanée d’une grossesse entre 14 semaines d’aménorrhée et 22 semaines d’aménorrhée », précise Fabien Krief. « Le terme de 22 semaines d’aménorrhée a été fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)...

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