Qui peut toucher la pension de réversion en cas de divorce ?

La pension de réversion est souvent associée au décès d’un conjoint, mais que se passe-t-il en cas de divorce ? Qui peut prétendre à cette retraite de réversion et quelles sont les règles spécifiques à respecter ? Femme Actuelle vous éclaire sur les différents cas de figure qui peuvent se présenter.

La pension de réversion représente une somme d’argent reversée au moment du décès d’un conjoint. Cependant, en cas de divorce, les règles sont différentes. La réversion est, en effet, généralement réservée au conjoint survivant en cas de décès de l'époux ou de l’épouse. Pour prétendre à la pension de réversion après un divorce, il est souvent nécessaire de remplir les mêmes conditions que pour les conjoints survivants. À la suite d'un divorce, il est possible que l’ex-conjoint se soit remarié. Dans cette éventualité, la pension perçue sera diminuée, car elle peut être divisée en plusieurs parts, en fonction du nombre de conjoints ou d’ex-conjoints concernés.

Après un divorce, un conjoint survivant peut bénéficier de la pension de réversion de son ex-conjoint, sous réserve de respecter les conditions spécifiques à chaque régime de retraite. Pour le régime de base, le bénéficiaire doit avoir au moins 55 ans et posséder des revenus annuels inférieurs à un certain seuil, suivant qu’il soit seul ou en couple. Si l’ex-conjoint décédé était agent de la fonction publique, le conjoint survivant peut également percevoir la pension de réversion, à condition de ne pas s’être remarié après le divorce. (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite