Oui, on peut vieillir dans la joie, avec Jean-Louis Fournier et son essai vivifiant sur la vieillesse, un vrai élixir de jouvence !
Avec l’humour ravageur qu’on lui connaît (il a longtemps œuvré aux côtés de Pierre Desproges pour réaliser à la télévision « La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède ») et une plume alerte malgré le poids des ans, Jean-Louis Fournier n’a pas fini de nous étonner. Dans son dernier livre "Il y a encore de la lumière sous mon chapeau", l'auteur nous entraîne dans une célébration jubilatoire de la vieillesse et balaie les clichés sur le sujet pour mieux embrasser toutes les possibilités qui s'offrent à lui.
Un humour corrosif…
Plutôt que de se lamenter sur le déclin du corps, il met en lumière les multiples façons de s'épanouir et de se réinventer au fil des années. Son récit pétillant donne envie de vieillir avec gourmandise et de s'ouvrir à tous les possibles. Il faut dire que Fournier a l’art de la synthèse et celui de la titraille. Qu’on en juge aux noms des courts chapitres qui égrènent son récit, tous plus drôles (et iconoclastes) que les autres : « les vieux sont-ils recyclables ? », « les vieux sentent le vieux et la naphtaline » ou encore « L’homme commence sa vie en youpala, il la termine en déambulateur ». Refusant avec un optimisme contagieux de se considérer comme "vieux", l’octogénaire partage avec malice sa propre expérience du temps qui passe et des rides qui se creusent. Il rend aussi hommage aux personnes âgées qui ont enrichi sa vie : « Avant ne s’éteigne définitivement, je voudrais remercier (...)
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