Phlébite : quels sont les bons réflexes pour réduire les risques ? Une spécialiste répond
Environ 70 000 cas de phlébite surviennent chaque année en France : 2% de la population française connaîtra d'ailleurs un accident thromboembolique veineux au cours de son entourage, selon la Fédération française de cardiologie. La phlébite est une inflammation d’une veine, provoquée par la formation d’un caillot sanguin qui bloque totalement ou partiellement la circulation sanguine : on parle de thrombose veineuse.
“On distingue la thrombose veineuse superficielle, ou paraphlébite, qui touche des veines de petit calibre situées dans les tissus sous-cutanés, et la phlébite, ou thrombose veineuse profonde. Dans ce cas, le caillot se forme dans des veines de plus gros calibre, plus en profondeur”, détaille le Dre Katia Salloum, médecin angiologue. Environ 250 000 paraphlébites sont décomptées en plus des phlébites chaque année, même si ce chiffre est très probablement sous-estimé. Des complications peuvent davantage survenir dans le cas d'une phlébite profonde : voici comment l'éviter.
Il est très important de connaître les symptômes de la thrombose veineuse. Celle-ci est caractérisée par trois symptômes : une rougeur, un œdème et une douleur aiguë de la jambe ou du mollet. Néanmoins, comme le rappelle l’angiologue, il arrive que la phlébite soit asymptomatique. Là où la thrombose superficielle pourra être plus visible en raison de la présence d’un cordon induré et d’une rougeur sur le trajet de la veine. Il est évidemment important de réagir rapidement face à ces symptômes, la phlébite (...)