Picardie : à la (re)découverte d'Amiens, la petite Venise du nord

Le déclin de l'industrie textile, les quais de la Somme, les maisons de brique rouge ? Amiens, la petite Venise du Nord, est bien plus que cela, et elle nous a fait craquer.

Au XIXe siècle, ses manufactures et ses ateliers faisaient vivre 20 000 ouvriers. Leur spécialité : le velours de coton, un tissu mis à la mode par Napoléon Ier, qui habillait alors toutes les classes sociales. Et puis, concurrence internationale oblige, les cheminées des usines ont cessé de cracher leur fumée, le bourdonnement des métiers à tisser s'est tu derrière les hauts murs de brique. Mutilée par la Seconde Guerre mondiale, reconstruite dans les années 50, Amiens s'était endormie…. Alors, qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui on prend tant de plaisir à (re)découvrir la capitale picarde ?

Écolo-attitude

Sur 135 000 habitants, un sur cinq est étudiant à l'université de Picardie Jules-Verne, ainsi nommée en hommage au célèbre écrivain qui a vécu dans la ville de longues décennies. Depuis quelques années, la métropole s'est engagée sur la voie du zéro carbone et du renouveau culturel… Dès l'arrivée à la gare, le ton est donné. Sur le parvis, planté d'un jardin de bambous et protégé d'une immense verrière aux piliers métalliques, règne une fraîcheur bienvenue. Côté boulevard s'entrecroisent vélos et Nemo, les nouveaux bus électriques aux allures de sous-marins. Juste en face se dresse la tour qui fut un temps le plus grand gratte-ciel d'Europe : 104 mètres de haut sur 26 étages, le symbole de la résurrection de la ville après-guerre, et l'œuvre de l'architecte Auguste Perret, qui supervisa aussi la...

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