Pierres dormantes, or recyclé, seconde main... 4 choses à savoir sur les bijoux écoresponsables

Tandis que les grandes maisons restent discrètes en termes de communication, des marques créatives placent l'éthique au cœur de leur modèle économique. Pourtant, comme avec la mode écoresponsable, des zones grises subsistent. Entre greenwashing (arguments commerciaux prétendument écolos), extraction artisanale et mise en avant des pierres oubliées ou de l'or recyclé, pas toujours facile de s'y retrouver. D'autant que, joaillerie oblige, les prix demeurent élevés.

À la recherche des pierres dormantes

Rocheuse, Fragment, Ascension… les noms des modèles de la collection été de Studio 28 traduisent, dans un lexique minéral, la passion de leur créateur, Pierre Marquette Cohen-Solal, pour les gemmes. Il a choisi de privilégier les pierres dormantes – déjà importées, taillées, et qui, pour certaines, sommeillaient depuis vingt ou trente ans chez des marchands ou dans des coffres d'atelier –, avec une démarche zéro déchet pas si éloignée de celle des légumes biscornus réhabilités dans l'alimentaire.

« Cela valorise des pierres moins calibrées pouvant avoir une légère inclusion, des faces non parfaitement symétriques ou des couleurs délaissées, tel un lot de saphirs verts qui patientait depuis trente ans. » Le souci du mieux faire se double d'un renouvellement des propositions créatives, de prix plus accessibles et d'une volonté de proximité de la production, dans un atelier lyonnais qui maîtrise le travail de ces pierres...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi