Pilule du lendemain, avortement : l’Iowa ne rembourse plus les frais de santé reproductive des victimes de viol

La bataille de l’accès à l’avortement se poursuit aux États-Unis, où de plus en plus d’États durcissent leur législation depuis la révocation de ce droit fondamental par la Cour suprême. L’Iowa s’en prend aujourd’hui au remboursement des soins pour les victimes de viol.

Dernier exemple en date : l’état conservateur de l’Iowa, qui vient de mettre un frein au remboursement de l’avortement et de la contraception d’urgence pour les victimes de viol.

Dans un mail adressé à la Coalition Against Sexual Assault de l’Iowa (IowaCASA), une ONG qui lutte contre les violences sexuelles, le bureau de la procureure générale de l’Iowa, Brenna Bird, a annoncé que le remboursement de la pilule d’urgence et de l’avortement ne serait plus pris en charge.

Le bureau de la procureure explique mener un audit de grande ampleur sur « l’aide aux victimes » au sein de l’État et assure ne pas être parvenu à une conclusion concernant ces aides. L’évaluation en cours doit permettre de décider s’il est « approprié » d’utiliser de l’argent public pour financer les soins de santé reproductive des victimes de viol. Dans l’intervalle, tous les paiements liés à ce type de soins sont suspendus.

Le fonds de compensation des victimes de viol qui prenait jusqu’à présent en charge ces frais est rattaché à un programme datant de 1979. Le Sexual Abuse Examination Payment Program assurait que les victimes d’abus sexuel n’aient jamais à payer elle-même pour les examens médicaux ou les soins nécessaires suite à leur agression.

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La contraception d’urgence aussi concernée

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une disposition légalement...

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