Piqûres sauvages : malgré l'absence de nouvelles plaintes depuis cet été, le mystère persiste

C'était la « grande peur de l’été » ! Pourrait-on, se demandait-on alors, assister à un festival, s’éclater en boîte de nuit ou dans les fêtes de village sans risquer de se faire « piquer » ? Après l’Angleterre, la France s’était retrouvée, à partir de février 2022, frappée par une épidémie de « piqûres sauvages ».

Douleurs, vertiges, malaises : les jeunes femmes étaient davantage visées. Au fil des semaines et de la médiatisation du phénomène, toutes les régions se voient concernées par cette mode malsaine, qui oblige les pouvoirs publics à mettre en place de lourds dispositifs pour organiser, lors de gros événements festifs, prélèvements urinaires et sanguins, analyses toxicologiques, biochimiques et sérologiques, prises en charge infectieuses…

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La plupart des plaintes classées

Au total, selon le ministère de l’Intérieur, cette vague de piqûres a donné lieu à 2 077 plaintes, et à de très rares arrestations, avant de s’interrompre fin août. Une dizaine ont été déposées par exemple dans la petite ville de Roanne (Loire) où le procureur de la République, Abdelkrim Grini, a pris les choses au sérieux, organisant même une perquisition dans une boîte de nuit.

Qu’en est-il aujourd’hui ? « Deux tiers des plaintes ont été classés, précise le magistrat, parce que les faits étaient insuffisamment caractérisés ou parce qu’il a été impossible, malgré de nombreuses aud...


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