Quel est le pire palmarès de l’histoire du Festival de Cannes ?

Les palmarès cannois sont souvent commentés à l’excès des passions cinéphiles. Voici quelques exemples pris dans l’histoire récente du Festival.

1992. Palme d’or pour « Les Meilleures intentions » de Bille August

On remonte le temps jusqu’en 1992. Cette année, Gérard Depardieu, président d’un jury qui comprend aussi John Boorman et Pedro Almodovar, donne la Palme d’or à un film académique, « Les Meilleures intentions » de Bille August, d’après un scénario d’Ingmar Bergman. Le cinéaste danois remporte ainsi une seconde Palme d’or, après « Pelle le conquérant », pour ce qui restera comme le plus gros échec d’une Palme d’or dans les salles françaises. A l’origine, il s’agissait d’un téléfilm destiné à la télévision suédoise, ce qui donne une idée de l’ambition cinématographique du projet…

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1999. Palme d’or pour « Rosetta » des frères Dardenne, Grand prix du jury de « L’Humanité » de Bruno Dumont et prix d’interprétation

C’est sans doute le palmarès qui a provoqué le plus grand scandale. Le réalisateur canadien David Cronenberg a concentré les quatre prix principaux sur deux films sociaux rugueux. Le favori « Tout sur ma mère » de Pedro Almodovar n’a obtenu que le prix de la mise en scène et Jim Jarmusch, David Lynch et Takeshi Kitano sont repartis bredouilles.

2004. Palme d’or pour « Fahrenheit 9/11 » de Michael Moore

On a accusé Quentin Tarantino, président du jury cette année, d’avoir favorisé le d...


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