Le placenta détient des réponses à de nombreuses fausses couches inexpliquées, selon une étude

Le placenta constitue à la fois une surface d’échange et une barrière entre la mère et le fœtus, car il permet l’apport de nutriments nécessaires à la croissance du fœtus, la production d’hormones, ainsi qu’une protection du fœtus contre les microbes et le système immunitaire maternel. Des scientifiques révèlent que certaines fausses couches jusqu’alors inexpliquées preuve trouver leur origine grâce à un examen placentaire.

Une fausse couche est une interruption spontanée de la grossesse qui survient avant la 20e semaine de grossesse (22e semaine d’absence de règles). Selon la date de survenue, on distingue les fausses couches précoces (premier trimestre de la grossesse) et les fausses couches tardives (deuxième trimestre). L’Assurance maladie précise qu’il une situation fréquente, puisqu'elle touche environ 15 % des grossesses. Pour les femmes confrontées à cette situation, il leur est souvent affirmé que leur perte est inexpliquée et qu'elles devraient simplement réessayer, ce qui contribue bien souvent à renforcer leur sentiment de culpabilité. En effet la cause d’une fausse couche isolée est rarement recherchée car comme l’affirme l’Assurance maladie, « elle est due le plus souvent à une anomalie de développement du fœtus : l’embryon présenterait des anomalies chromosomiques qui stopperaient son développement normal et aboutiraient à son expulsion. » Il s’avère cependant qu’une fausse couche soit liée à des facteurs indépendants de l’embryon et de la santé maternelle comme une infection (toxoplasmose, listériose) ou certains produits chimiques utilisés dans l’industrie.

C’est dans le but de réduire le nombre de cas de fausse couches non classifiés qu’une équipe de chercheurs de l’université de Yale s’est intéressée au placenta. Pour leur étude publiée dans la revue Reproductive Sciences, ces derniers sont partis du...

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