La PMA post-mortem, bientôt légalisée en France ?

Interdite en France, la PMA post-mortem est autorisée dans plusieurs pays européens. Le débat pour la rendre légale est réouvert dans l’Hexagone depuis août 2021.

Cet article et cette vidéo sont le fruit d’une nouvelle collaboration éditoriale entre le ELLE et «  Usbek & Rica » autour de sujets de société du futur. Un rendez-vous à retrouver toutes les deux semaines.

Faire naître sa descendance après sa mort ? C’est ce que permet la PMA post-portem, interdite en France, mais légale dans plusieurs pays. Une pratique qui consiste à inséminer du sperme du défunt préalablement congelé de son vivant ou dans les 36 heures après son décès. Pour ce faire, une incision est pratiquée sur le corps du défunt avant la congélation de ses spermatozoïdes dans un réservoir d’azote liquide à -196 degrés.

La démarche est en effet légale aux États-Unis, en Espagne, aux Pays Bas, en Belgique, en Israël ou en Ukraine. En février 2024, deux ans après le début de la guerre dans le pays, l’Ukraine avait ainsi décidé que ses militaires puissent conserver gratuitement leurs gamètes jusqu’à trois ans après leur décès. Dans la plupart des pays l’autorisant, la PMA post-mortem doit cependant être le fruit d’un projet parental clairement établi par écrit avant le décès du père.

« Il n’y a pas une, mais des procréations post-mortem », souligne Tiffaine Stegmüller, avocate suisse et auteure d’une étude de droit comparé sur le sujet, auprès de « Usbek & Rica ». La PMA post-mortem reste en revanche toujours proscrite en Allemagne, en Suisse et au Canada. Il y est considéré que faire naître un...

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