Pollution de l’air : l’Inde sous une couche de pollution mortelle
Purificateur d’air, masques dans les rues, les habitants de New Delhi se protègent comme il peuvent face à la pollution extrême du nord de l’Inde à l’arrivée de l’hiver. L’indice de la qualité de l’air a dépassé 350 sur une échelle de 500, correspondant à des niveaux proches de « très mauvais », selon l’agence de surveillance Safar. La valeur seuil avant d’atteindre une qualité d’air malsaine et de 60. Cet indice mesure le niveau de particules fines en suspension dans l’air qui peuvent venir se loger profondément dans les poumons et les voies respiratoires, entraînant un risque de maladies mortelles, comme des cancers ou des pathologies cardiaques (source 1).
Une pollution exacerbée par le climat
Avec la fin de la saison des pluies en septembre, la qualité de l’air commence à se détériorer avec des températures plus fraîches et le manque de vent. Tous ces phénomènes maintiennent les polluants dans l’atmosphère urbaine. En novembre, le brûlage de cultures aggrave d’autant plus la situation déjà préoccupante. La fumée agricole qui s’en dégage s’échappe des terres de cultures pour devenir responsable du quart de la pollution atmosphérique du nord du pays, selon les experts.
L’activité humaine en cause
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