La pollution aux particules fines est mondiale

La pollution de l’air aux particules fines n’épargne presque aucune zone de la planète. Même les territoires les plus reculés sont concernés, selon une étude mondiale menée par des chercheurs australiens.

Les particules fines polluent l’air à l’échelle planétaire. Ce sont les conclusions d’une étude menée par des scientifiques de l’université Monash, à Melbourne (Australie), dont les conclusions ont été publiées dans la revue « The Lancet Planetary Health ». Les chercheurs se sont intéressés aux particules fines ambiantes, aussi appelées « PM 2,5 ».

Ces dernières sont cinquante fois plus petites qu’un cheveu et sont de plus en plus présentes dans l’atmosphère. Les chercheurs indiquent qu’uniquement 0,001 % de la planète est exposée à des taux inférieurs aux niveaux de sécurité recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  Les conclusions s’appuient sur des mesures relevées par des capteurs à travers le monde et des observations satellites.

Lire aussi >> Pollution de l’air : combien fait-elle perdre d’années d’espérance de vie ?

Des conséquences sur la santé publique

Générées par le trafic routier et l’industrie, les particules fines menacent la santé de tous ceux qui y sont exposés. Elles pénètrent dans le sang par les poumons et peuvent provoquer une inflammation ou des troubles cardiovasculaires. En France, elles sont responsables de plus de 40 000 décès prématurés par an, d’après les chiffres de Santé Publique France publiés en 2016.

L’Asie du Sud, l’Afrique du Nord, l’Asie de l’Est et l’Amérique du Sud sont les régions du monde les plus exposées à ces particules. Ces...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi