En Pologne, le Parlement rejette la décriminalisation de l’avortement

Le texte qui visait à décriminaliser l’avortement a finalement été rejeté, ce vendredi 12 juillet, avec les voix du parti nationaliste-conservateur et de l’extrême droite. En Pologne, une femme ne peut avorter que si sa grossesse résulte d’une agression sexuelle ou d’un inceste.

Les droits des femmes sont toujours aussi menacés en Pologne. Le parlement a rejeté, ce vendredi 12 juillet, une proposition de loi visant à décriminaliser et à dépénaliser toute aide et assistance à l'avortement, qui reste lui-même aussi quasiment interdit dans ce pays dirigé par l’extrême droite. En tout, ce sont 218 députés qui ont voté contre ce projet de libéralisation du code pénal, contre 215 qui l'ont soutenu. Conclusion : l'assistance à l' IVG reste donc toujours passible de trois ans de prison en Pologne, pays à forte tradition catholique.

Une promesse des partis pro-UE au pouvoir depuis octobre

Le projet était sans doute le plus prudent des quatre projets de textes visant à libéraliser l'accès à l'avortement en Pologne. Il avait été soumis par des membres de la coalition pro-UE au pouvoir, dans un contexte de divisions profondes sur l'assouplissement des réglementations parmi les plus restrictives d' Europe. L'alliance des partis pro-UE est arrivée au pouvoir en octobre en promettant de légaliser l'avortement, qui n'est actuellement autorisé que si la grossesse résulte d'une agression sexuelle ou d'un inceste, ou si elle constitue une menace directe à la vie ou à la santé de la mère.

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Le texte soumis au vote, ce vendredi 12 juillet, a donc été rejeté avec les voix du parti nationaliste-conservateur Droit et Justice (PiS), de l'extrême droite de...

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