De la ponction à l'embryon, reportage dans un centre de PMA entre espoirs et doutes

Endométriose, syndrome des ovaires polykystiques ou simplement recul de l’âge… Au centre hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, à Paris, l’équipe médicale accueille des femmes confrontées à l’infertilité et les accompagne dans leur démarche de procréation médicalement assistée.

« Je suis un peu stressée », avoue Margarita avant d’entrer dans le bloc opératoire. À 33 ans, elle s’apprête à procéder à sa première ponction ovocytaire dans le cadre du démarrage de son parcours de procréation médicalement assistée (PMA). Suite à cinq ans d’essais « de manière naturelle » avec son mari, elle s’est résolue à demander de l’aide au corps médical pour tomber enceinte. Après deux semaines d’injections hormonales pour stimuler sa production d’ovules, elle a « mal au ventre » mais elle est « prête ».

Dans la salle d’opération, Audrey Fleury, gynécologue au centre de fertilité du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, à Paris, entame la procédure. Avec pédagogie, elle explique ses gestes à la patiente. « Je vais vous faire une anesthésie au niveau des parois du vagin puis je vais aspirer le liquide folliculaire qui va venir remplir les tubes à côté », détaille-t-elle. Au bout d’une vingtaine de minutes, la ponction prend fin. « La récolte a été bonne », rassure la gynécologue. Margarita est un peu sonnée mais soulagée. Elle reprend petit à petit ses esprits avant d’aller retrouver son mari qui l’attend dans une salle attenante.

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Hausse de l’infertilité

Le centre de fertilité des Diaconesses prend en charge chaque année près de 3 000 couples ou femmes en désir d’enfant. L’infertilité est la principale cause de recours...

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