"Pourquoi être une p*te c'est mal ?" : Zahia dénonce la haine des "filles faciles"

"Pourquoi être une p*te c'est mal ? Pourquoi être une traînée c'est mal ?". Au micro du podcast Bip Sonore, Zahia a levé la voix et le poing contre le slut shaming, la haine des filles faciles et des travailleuses du sexe. En France, elle est l'une des seules à le faire.

"Pourquoi être une p*te c'est mal ?" : Zahia dénonce la haine des "filles faciles" - BestImage, Agence / Bestimage
"Pourquoi être une p*te c'est mal ?" : Zahia dénonce la haine des "filles faciles" - BestImage, Agence / Bestimage

C'est quoi, la putophobie ?

Simple : c'est la haine des p*tes. Des travailleuses et travailleurs du sexe, ou "TDS". C'est considérer une TDS comme la lie de l'humanité. C'est cette stigmatisation systématique qui confronte les principales concernées aux sempiternelles injonctions : être une femme "digne", dignité qui se traduirait par des attitudes plus propices aux bienséances. Cette haine est alimentée par les hommes, et par les femmes, dans un système qui tend à déshumaniser les TDS en leur imposant honte, culpabilité, insultes diverses.

Et aux côtés de cette haine palpite toujours autre chose : le "slut shaming". Soit le fait de juger ou d'insulter une femme sur la simple considération de sa sexualité (supposée), au travers de ses paroles, de ses actes, de son attitude, de ses tenues, de son apparence physique. On est pas sorti des orties.

Ce phénomène est au coeur des discours de la plus iconique représentante de la lutte contre la "putophobie" en France : Zahia Dehar. L'actrice a remis les points sur les i l'espace d'un podcast. Et a posé la question : "Pourquoi être une p*te c'est mal ? Pourquoi être une traînée, c'est mal ?"

Une prise de parole qui a beaucoup fait réagir...

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