Pourquoi Carla Bruni est entendue et “mise en cause” dans l’affaire du financement libyen de Nicolas Sarkozy ?

Pourquoi Carla Bruni est entendue et “mise en cause” dans l’affaire du financement libyen de Nicolas Sarkozy ?

Elle était jusqu’ici témoin, mais elle est désormais suspecte. Jeudi 2 mai 2024, comme l’ont appris Le Monde et BFMTV de sources judiciaires, Carla Bruni s’est rendue dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) pour être interrogée. La chanteuse et mannequin est actuellement entendue en “audition libre de personne mise en cause” dans le cadre de l’information judiciaire concernant la rétractation de Ziad Takieddine. Cela signifie qu’elle peut mettre fin à cette audition à tout moment, mais aussi que la police judiciaire peut décider de la placer en garde à vue si besoin. Mais pourquoi Carla Bruni est-elle entendue dans ce volet précis de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de son époux, Nicolas Sarkozy, en 2007 ?

Si la principale enquête est close – l’ancien chef de l’État sera jugé en 2025 pour “recel de détournement de fonds publics”, “corruption passive”, “financement illégal de campagne électorale” et “association de malfaiteurs” – celle sur les conditions de la rétraction de Ziad Takieddine se poursuit. Pour rappel, l’homme d’affaires franco-libanais a été pendant des années le principal accusateur de Nicolas Sarkozy dans cette affaire. Mais en 2020, alors qu’il est en cavale au Liban pour échapper à une peine de prison, il affirme dans une interview à BFMTV et Paris Match que l’ex-Président n’a pas reçu d’argent de la part du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. (...)

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