Pourquoi certaines personnes n’ont pas besoin de mettre de déodorant ?

Pour certains, c’est complètement inutile [Photo : Getty]
Pour certains, c’est complètement inutile [Photo : Getty]

Les températures sont (enfin) en hausse, ce qui signifie que nous allons pouvoir ressortir nos petites tenues d’été, mais que nous allons également bien suer.

Dans tout le pays, on ne lésine pas sur les couches de déodorant en espérant stopper les gouttes de sueur excessives et masquer les odeurs corporelles.

Mais, vous perdez peut-être votre temps si vous faites partie d’une petite portion de la population. En effet, une étude vient de révéler que certaines personnes n’auraient pas d’odeur corporelle du tout.

Une étude du ‘Journal of Investigative Dermatology’ explique que les scientifiques ont découvert un gène appelé ABCC11 il y a quelques années, et que celui-ci déterminerait si une personne produit du cérumen humide ou sec.

Même l’exercise ne représente pas un problème [Photo : Pexels]
Même l’exercise ne représente pas un problème [Photo : Pexels]

Les personnes qui produisaient du cérumen « sec » ne possédaient pas non plus l’élément chimique présent au niveau des aisselles et dont se nourrissent les bactéries, phénomène à l’origine d’odeurs désagréables sous les bras.

Attention, cela ne concerne que 2 % de la population, alors ne jetez pas votre déo Dove tout de suite non plus.

Tout dépend également de la population observée, et il serait particulièrement absent en Asie de l’est.

« En gros, ce gène clé détermine à lui tout seul si vos dessous de bras produiront certaines odeurs ou non », confie à Live Science Ian Day, épidémiologiste en génétique à l’université de Bristol, et co-auteur de l’étude.

Les conclusions de l’étude sont basées sur une enquête menée sur l’exposition aux produits chimiques auprès de 6 495 femmes de Grande-Bretagne et leurs bébés.

Imaginez un peu ne pas avoir à vous en préoccuper du tout [Photo : Pexels]
Imaginez un peu ne pas avoir à vous en préoccuper du tout [Photo : Pexels]

Les chercheurs ont effectué des prélèvements sanguins (qui contiennent le matériel génétique) et ont demandé quels types de produits hygiéniques les femmes utilisaient au quotidien afin de déterminer la manière dont leurs gènes réagissaient aux produits utilisés.

Ils ont découvert que 98 % des femmes possédaient le gène lié aux aisselles malodorantes, et 95 % d’entre elles utilisaient du déodorant régulièrement.

Cependant, 3/4 des 117 femmes qui ne « souffraient » pas d’aisselles malodorantes utilisaient quand même du déodorant tous les jours.

Du coup, même quand nous ne puons pas, nous nous sentons obligées de respecter certains rituels beauté liés à l’hygiène. En gros, on doit partir du principe qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Alice Sholl

Yahoo Style UK