Pourquoi il est contre-productif de s’affamer pour maigrir

Quand on veut s’alléger, souvent on vide ses placards, l’assiette crie famine, et la courbe de poids descend… Mais pour combien de temps ? Le point avec Sarah Marin-Maire, diététicienne et co-fondatrice de la startup Make Me Healthy*, qui nous en dit davantage sur les effets néfastes de la sous-alimentation en période de régime.

Parlez-nous du métabolisme.

Le métabolisme de base ou dépense énergétique de repos correspond aux dépenses minimales de l’organisme au repos. Cela représente la quantité d’énergie nécessaire pour assurer les fonctions vitales de l’organisme, à savoir la vie cellulaire (bon fonctionnement des organes et des tissus du corps, type : tractus digestif, le foie, le cerveau, le cœur et les reins…) mais aussi la réparation des tissus. Et il y a aussi des cas particuliers : la croissance (en fonction de l’âge) ; la grossesse, et l’allaitement.

Le métabolisme de base représente en moyenne 60% de la dépense énergétique quotidienne d’une personne. Il peut même atteindre 70% chez une personne très sédentaire et au contraire, seulement 45 à 50% chez une personne très active.

Comment est calculé ce métabolisme de base ?

La méthode initiale est quelque peu complexe. Chez un individu à jeun depuis plus de 12 h, couché, au repos depuis 2 h, éveillé, au calme émotionnel, avec une température ambiante d’environ 22°C, on mesure expérimentalement la quantité d’énergie « consommée ».

Dans la vie de tous les jours, et notamment pour les diététiciens, c’est la méthode (ou équation) de Black et Al qui est utilisée pour calculer le métabolisme de base d’un patient. Elle va différer pour un homme ou une femme et prend en compte le poids, la taille et l’âge.

Le métabolisme de base va donc varier en fonction du poids actuel, de la...

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