Pourquoi faut-il s’habiller en bourgeoise pour être tendance ?

C’est l’esthétique qui émerge des collections automne-hiver prochaines. La bourgeoise envahit nos dressings et on va adhérer, pour sûr.

Manteau bien coupé, pull en cachemire, jupe en tweed et babies aux pieds… La femme de l’automne-hiver 2024/2025 aura des airs de grande dame, on vous l’assure. C’est en tout cas ce que l’on a pu voir sur les podiums des défilés qui viennent juste de se terminer. De New York à Milan, en passant bien évidemment par la ville Lumière, la bourgeoise s’est imposée comme l’icône mode du solstice d’hiver. Étonnant, en période d’inflation et de crise financière ? Les créateurs semblent être tombés en amour pour cette esthétique bien mise, rivalisant d’idées pour créer la plus parfaite des garde-robes. À New York, c’est chez Altuzarra, Tory Burch et Carolina Herrera que le vestiaire de bourgeoise est le plus évident. Nul besoin d’en faire des tonnes pour comprendre ce qu’il se joue : les coupes sont soignées, les étoffes sont visiblement onéreuses et l’accessoirisation est subtile et exquise. À Londres, Burberry se place également en référence de la bourgeoise, dont la figure est réinterprétée par les ciseaux de Daniel Lee. Ici, elle est presque nonchalante, voire insolente. A Milan, c’est une autre histoire. Elle devient maximaliste chez Alberta Ferretti et Bottega Veneta, avec des silhouettes pleines d’accessoires enviables. Et puis à Paris, elle est multifacette : rétro, opulente ou graphique. Carven, Dior, Alaïa, Acne Studios, Saint Laurent… Autant d’histoires à raconter sur cette fameuse bourgeoise stylée.

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