Pourquoi une femme sera-t-elle bientôt jugée dans l'affaire d'Émile ?

Un an après la disparition d'Émile, un premier procès va avoir lieu. Vendredi 28 juin 2024, de source judiciaire, nos confrères du Parisien ont appris qu'une femme devrait faire face à la justice dès le 11 juillet. En effet, elle sera jugée par le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) alors qu'elle est accusée d'avoir tenu des propos diffamatoires à l'encontre du grand-père maternel du petit garçon, Philippe V. Sous couvert d'un pseudonyme, cette femme est soupçonnée d'avoir publié, sur le réseau social Facebook, de graves accusations contre celui qui avait la surveillance, avec son épouse, du petit garçon alors âgé de deux ans, lorsqu'il a disparu. L'accusée se faisait passer pour une secrétaire de la mairie de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), commune dans laquelle vivent les grands-parents d’Émile. Selon ses publications, elle affirmait que l'homme, ostéopathe dans le village de La Bouilladisse, qui doit faire face à l'étiquette de l'homme sévère qui lui a été attribuée depuis le début de l'affaire, était tout simplement responsable de la disparition de l'enfant. De plus, elle avait ajouté qu'il aurait commis des attouchements sur des patientes quand il exerçait le métier d’ostéopathe et qu’il fraudait la Sécurité sociale.

En mars 2024, les grands-parents d'Émile avaient déposé plainte pour diffamation. Une enquête avait alors été ouverte et au cours des recherches, grâce à l'adresse IP, les enquêtes avaient réussi à remonter jusqu'à la femme qui sera prochainement (...)

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