Mais pourquoi la grande Jane Campion (La leçon de piano) défend-t-elle le "Barbie" de Greta Gerwig ?

L'une des rares femmes cinéastes couronnées à Cannes et aux Oscars n'hésite pas à défendre le plus gros succès ciné de 2023, accusé de féminisme opportuniste par certains, et de "propagande woke" par d'autres. On l'écoute.

Le phénomène Barbie ne s'essouffle pas.

On parle déjà - "on", autrement dit ses auteurices Greta Gerwig et Noah Baumbach - d'un nouvel opus entièrement dédié à Ken, personnage particulièrement crucial du film originel, Ryan Gosling s'étant donné à fond dans ce rôle blindé d'autodérision. Plus encore, d'autres productions Mattel sont à venir prochainement, comme Polly Pocket, projet récemment abandonné par Lena Dunham, la créatrice de la série Girls.

C'est une année riche pour Greta Gerwig, qui non contente d'avoir signé le film le plus rentable de 2023 est également entrée dans l'Histoire comme la deuxième femme cinéaste à avoir été présidente du prestigieux festival de Cannes - événement qui a donné l'occasion à notre Zaho de Sagazan nationale de lui rendre un vibrant hommage, en interprétant le "Modern Love" de David Bowie, clin d'oeil au film où elle excelle, Frances Ha.

Cependant, Barbie n'a pas suscité que l'adhésion. Très loin de là même. Alors que certains conservateurs américains très médiatisés comme Ben Shapiro, ou même des responsables politiques étrangers, se sont attaqués à ce qu'ils considèrent comme de la "propagande woke, LGBTQ et féministe" (un merveilleux compliment s'il en est), des militantes à l'inverse dénoncent un discours creux, ambiguë et faussement engagé.

Du féminisme pour les nuls, en somme.

Une voix s'exprime aujourd'hui à la rescousse de la cinéaste et des critiques...

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