Pourquoi Greta Thunberg est devenue la nouvelle coqueluche de la propagande russe

La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg se retrouve bien malgré elle au coeur de la propagande russe. Et ce, pour une phrase tronquée : "Non à la Russie. Non à l'OTAN. Non à la guerre".

De cette phrase, qui recouvre une pancarte aperçue lors d'une manifestation du mouvement écologiste Fridays For Future (mouvement dont Greta Thunberg est le fer de lance) et partagée sur Twitter le 8 juillet, les médias russes ont avant tout retenu une négation, au sein des trois énoncées : "Non à l'OTAN".

Selon ces médias à la botte de Vladimir Poutine, Greta Thunberg serait ainsi "contre l'adhésion de la Suède à l'OTAN" voire carrément "une ennemie de l'OTAN". L'OTAN, alliance de pays d'Europe et d'Amérique du Nord, étant considéré par les médias pro-Kremlin comme l'ennemi direct de la Russie. Et qu'importe si la pancarte, photographiée au sein d'une scène où n'apparaît même pas Greta Thunberg, affirme également "Non à la Russie, Non à la guerre".

Evidemment, cette "fake news" apparaît bien commode en pleine invasion de l'Ukraine par la Russie. "L'OTAN est devenu le grand – et principal – ennemi de la Russie, d'après la propagande du Kremlin. Et la récente demande d'adhésion de deux pays traditionnellement neutres, la Suède et la Finlande, qui partagent de surcroît une longue frontière terrestre avec la Russie, n'a fait qu'alimenter la conviction que l'Alliance ne cessait de se rapprocher du pays", précise Courrier International.

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