Pourquoi il est important de savoir reconnaître ses torts, selon un psy

Un homme assis à côté de sa conjointe sur le canapé s'excuse.

Quand on a fait une erreur, il n'est pas toujours facile de reconnaître ses torts. Pourtant, c'est un acte important, selon un psychologue.

Faire amende honorable n'est pas donné à tout le monde. Pourtant, il s'agit d'une démarche enrichissante qui ne peut nous apporter que du positif, tant sur le plan personnel que professionnel et dans notre rapport aux autres.

Quand notre enfant blesse un camarade ou fait une erreur, nous sommes les premiers à lui dire de reconnaître ses torts. Alors pourquoi est-il si difficile pour nous d'en faire de même à l'âge adulte ? « »

Accepter de perdre son pouvoir sur l'autre

Reconnaître ses torts, « c'est perdre pour certains le pouvoir que l'on garde sur l'autre », estime Jean François Marmion, psychologue, interrogé par RTL. « Tant qu'on n'avoue pas, on laisse planer l'ambiguïté et on a cette sorte de pouvoir sur la personne », poursuit-il.

En refusant d'admettre ses propres erreurs, notre égo parle mais surtout notre besoin de contrôle et notre refus de montrer nos failles et nos faiblesses. Et quand la mauvaise foi s'invite, difficile de s'en défaire.

Le « biais de confirmation » ou de complaisance, forme de mauvaise foi consciente ou inconsciente, nous pousse à nous trouver sans cesse des excuses et à rejeter la faute sur les autres plutôt que de se remettre soi-même en question.

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L'humilité intellectuelle, une qualité très appréciée

Pour Jean-François Marmion, se complaire dans ses torts « est une question de...

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