Pourquoi les infirmiers de bloc sont mécontents
Ils s’inquiètent pour l’avenir de leur profession. Les infirmiers et les infirmières de bloc opératoire sont vent debout contre la publication d’un décret autorisant les infirmiers à pratiquer les mêmes gestes qu’eux lors des opérations chirurgicales. Mais, les infirmiers de bloc opératoire diplômés d’Etat (Ibode) ont suivi une formation supplémentaire obligatoire de deux ans.
Mais, le nombre d’Ibode n’est plus suffisant en France. Alors, pour pallier le manque de personnel, le gouvernement de Michel Barnier avait publié un décret autorisant les infirmiers et les infirmières à réaliser les mêmes sans avoir suivi la spécialisation. Une exigence toutefois, ils doivent exercer depuis au moins un an et suivre une formation de 21 heures.
L’inquiétude de l’Ordre national des infirmiers
« Nous avons deux ans d’école avec des stages, une formation théorique. On apprend la législation, la stérilisation, l’hygiène. On passe dans plusieurs types de blocs, de spécialités. C’est très important pour la sécurité des soins et ce qu’on apporte en bloc opératoire », raconte Nathalie Marchesi, Ibode à Nancy, dans les colonnes de France Bleu. Des propos complétés par une autre infirmière de bloc, Christine Parra : « Il y a un code du bloc comme il y a un code de la route. Et cela, ce sont des choses à acquérir au fur et à mesure. Quelqu’un qui a mal été encadré et mal été formé, cela peut avoir des conséquences par la suite ».
Au début du mois de décembre,...