Pourquoi l'Anses veut mettre de la vitamine B9 dans les farines en France

Dans une expertise rendue publique ce jeudi 19 décembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire estime qu’il serait de bon ton que la France s’inspire d’autres pays, notamment États-Unis et Canada, concernant la prévention de certaines malformations fœtales.

Les États-Unis et le Canada ont en effet rendu obligatoire, en 1998, l’adjonction de 140 microgrammes (μg) de vitamine B9, ou acide folique, pour 100 g de farine alimentaire.

L’objectif, prévenir certaines malformations fœtales liées à une carence en acide folique, ou vitamine B9, chez les femmes qui ont un projet de grossesse. Un manque de vitamine B9 en période de procréation et/ou en début de grossesse augmente en effet le risque de malformation du tube neural de l’embryon, cette partie anatomique qui deviendra le futur cerveau et la moelle épinière du futur bébé.

Trop peu de femmes supplémentées

Dans son expertise (Source 1), l’Anses indique que les anomalies de fermeture tube neural (ou AFTN) concernent plus d’une grossesse sur mille en France. L’Anses y liste les différents facteurs de risque de cette malformation, à savoir :

  • les antécédents familiaux,

  • certains traitements (antiépileptiques notamment),

  • certaines maladies (diabète),

  • et une carence en folates chez la femme souhaitant débuter une grossesse.

« En effet, un apport de 600 microgrammes par jour de vitamine B9 est nécessaire au...

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