Pourquoi les femmes sont-elles en quête d’un homme à l’image de leur père ?
La plupart d’entre nous connaissent le complexe d’Œdipe mais le complexe d’Electre est peut-être moins connu. Les filles sont attirées par des hommes à l’image de leurs pères.
Vous n’en êtes peut-être pas consciente mais c’est un fait.
Une experte en relationnel nous a prouvé cette équation. Les filles optent pour des partenaires proches d’un point de vue physique et moral de leur père.
Judith Wright explique dans une interview pour Marie-Claire U.K : « On pourrait penser qu’on jette son dévolu sur quelqu’un qui représente l’opposé de son père mais en réalité, on préfère opter pour un choix plus confortable. »
Nous nous imprégnons durant notre enfance des modèles qui nous entourent, en l’occurrence nos parents.
En fonction des situations qu’elle traversera, une femme choisira plus ou moins un partenaire ressemblant à son père.
Prenons l’exemple d’une femme ayant connu de mauvaises relations père-fille. Elle choisira inconsciemment un homme à l’image de son père pour pouvoir enfin « dépasser cet échec » explique Wright.
Une femme qui n’aurait jamais eu de représentation paternelle est plus susceptible de s’éprendre d’un homme plus âgé, comme pour combler le vide laissé par son père.
D’un autre côté, les femmes dotées de pères très présents ont plus de chance de réussir leur vie amoureuse.
Linda Nielsen, professeur de psychologie à la Wake Forest University en Caroline du Nord affirme ceci sur Family Studies.
« Une fille qui a toujours été soutenue par son père a moins de risque de tomber enceinte à l’adolescence. » écrit Nielsen. Les femmes ayant connu des relations père-fille saines sont moins susceptibles de souffrir de pathologies telles que la dépression, l‘anorexie et la dysmorphophobie.
Wright se veut rassurante : cette quête est loin d’être une mauvaise chose, si le partenaire en question partage les meilleures qualités du papa de la jeune femme.
Les femmes devraient cependant dissocier leur relation amoureuse de leur relation filiale. C’est seulement comme cela qu’elles « pourront se libérer du complexe d’Electre et avancer. »
