Un restaurant McDonald’s condamné pour discrimination de genre envers une salariée transgenre

Le conseil de prud'hommes d'Angers a condamné lundi 24 juin un restaurant McDonald's pour « harcèlement moral caractérisé » et « discrimination liée à son identité de genre » à l'égard d'une femme transgenre qu'il employait.

La décision pourrait « ouvrir la porte » à d’autres victimes. Le conseil de prud’hommes d’Angers a condamné lundi 24 juin un restaurant franchisé McDonald’s du Maine-et-Loire pour « discrimination liée à son identité de genre » et « harcèlement moral caractérisé » à l’égard d’une femme transgenre qui y était salariée.

Dans le jugement consulté par l'AFP, le conseil de prud'hommes estime notamment que Syntia D. « est victime d'une discrimination en raison de son identité de genre, de par l'interdiction pour ses collègues d'utiliser son prénom féminin et de la désigner au féminin ».

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Syntia, 21 ans, qui est en arrêt de maladie, a fait part de son « soulagement ». C'est en tant qu'homme, et sous son prénom masculin de naissance, que Syntia avait été embauchée en septembre 2022 par ce McDonald's, situé à une quarantaine de kilomètres d'Angers.

Pressions, entretien « de recadrage »...

Elle était à l'époque en transition de genre mais toujours un homme pour l'état-civil, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, avec un changement effectif à l'été 2023.

Début janvier 2023, en retard après un rendez-vous médical, elle décide de se rendre directement à son travail avec des vêtements féminins, des faux seins et du maquillage, expliquant avoir senti une certaine « bienveillance » de...

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