Voici pourquoi il ne faut pas exposer ses enfants sur les réseaux sociaux

Le « sharenting », de l’anglais share (partager) et parenting (parentalité), comporte de nombreux risques dont les parents ne sont pas conscients. Cette pratique est encadrée par la loi depuis le 20 février.

Plus de la moitié (53 %) des parents français ont déjà diffusé du contenu sur leur enfant et 91 % d'entre eux ont commencé entre sa naissance et ses 5 ans, indique une étude de l'Observatoire de la parentalité et de l'éducation numérique (Open) publiée en février 2023. Problème : ces instantanés de la vie de famille sont stockés à vie sur les serveurs des multinationales, avec le risque qu'elles soient dévoyées. En premier lieu, par les marques, qui peuvent utiliser l'image de nos enfants à des fins publicitaires.

Une dépendance au regard des autres

Dans une société hautement numérisée, le respect de la vie privée des enfants est de plus en plus menacé. Parmi les parents qui publient des contenus sur leur progéniture, 3 % sont des influenceurs qui tirent de cette activité des avantages, rapporte l'Open. En ouverture de son documentaire Enfants sous influence : surexposés au nom du like, qui a été diffusé sur France 5, la réalisatrice Elisa Jadot donne la parole à Cam, une Américaine de 24 ans dont la mère a dévoilé l'intimité sur Internet alors qu'elle n'était qu'une enfant : « Je suis devenue paranoïaque, confie-t-elle. J'ai toujours l'impression que des gens me suivent. Tous les moments passés avec elle étaient organisés pour être publiés sur Facebook. »

Cam est loin d'être un cas isolé. « L'ampleur de ce mal-être, qui n'a pas encore fait l'objet d'études longitudinales, est à rapprocher du “syndrome de...

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